Trek du Camp de base de l’Everest en solo

Vous souhaitez faire le trek du Camp de base de l’Everest ? Voici ici mon itinéraire en détail avec des conseils et des infos pratiques pour vous donner une idée de ce qu’il vous attend  !


L’EBC : Un trek initiatique

J’ai réalisé le trek du Camp de base de l’Everest en solo en Avril 2014. Sans guide ni porteur c’était un choix.

Pour remettre les choses dans son contexte : je suis restée deux mois au Népal. J’ai commencé en faisant le Tour des Annapurnas en solitaire. Au retour de ce trek, je me suis retrouvée à Pokhara au milieu de la foule et du bruit. Donc j’ai regardé quel trek je pouvais aussi faire sans guide ni porteur et mon choix s’est porté sur celui-là !

Et ce fut pour moi un trek initiatique ! Parce que durant 26 jours j’ai marché quasi totalement seule. Contrairement aux Annapurnas où j’ai croisé des touristes, là pour le coup j’étais Alone, Alone & Alone ! Ce fut un moment où je me suis retrouvée (par la force des choses) avec moi-même, et où j’ai dû dépasser mes limites physiques et mentales. Mais quelle aventure !

Donc après avoir acheté une carte précise du secteur, j’ai repris mon sac et mes guibolles : Direction Everest !


Le camp de base de l’Everest en bref

Ce trek se situe dans le Parc National de Sagarmatha (nom népalais de l’Everest) , dans le district du Solukhumbu. Il comprend les majestueux sommets enneigés de la grande chaîne de l’Himalaya et d’importantes colonies du peuple Sherpa. Ce parc national a été inscrit au Patrimoine Mondial de l’UNESCO depuis 1979.


Mon itinéraire sur l’EBC

Tout d’abord, j’ai fait le choix de partir de Jiri et non de Lukla.

Lukla, c’est normalement la ville point de départ du trek pour la majeure partie des touristes qui se rendent au camp de base. Ils prennent donc un petit avion depuis Katmandou pour y accéder : 1h30 de trajet par les airs … pour la modique somme de 120 dollars l’aller ! Mon argent de poche et ma trouille de l’avion m’ont donc convaincue de débuter ce trek à Jiri.

J’étais la seule touriste à Jiri et j’ai vite compris pourquoi : 5 jours de marche pour atteindre Lukla avec plus de 8000 mètres de dénivelé positif et négatif en chemin!

Donc autant vous dire physiquement intense ! Mais rien d’insurmontable et au moins j’ai partagé des moments sympas avec les locaux (qui m’ont quand même pris parfois pour une tarée).

J’ai marché entre 6 à 8 h par jour pendant 26 jours et je ne sais pas du tout combien de kilomètres j’ai fais mais sûrement un certain nombre!

Voici une petite carte du Parc de la région de Sagamartha  et en dessous et petit schéma des dénivelés de Jiri au camp de base.


Balisage et hébergement :

De Jiri à Lukla, le sentier n’est pas très bien balisé, … Voir pas du tout en fait. J’ai suivi des cercles rouges sur des arbres, un balisage de fortune effectué à cette période car il y avait le marathon de l’Everest à ce moment là. Aucune idée de ce qu’il en est aujourd’hui ! J’avais bien sûr une très bonne carte précise achetée à Katmandou et heureusement.

Tout au long de ce trek, il y a dans chaque village, lodges et restaurants avec accommodations plus ou moins rustiques 🙂 Je conseille seulement d’acheter quelques provisions à Katmandou (papier toilettes, barres céréales, fruits secs…) car les échoppes sont nombreuses mais les prix grimpent très vite avec l’altitude.


Le trek du camp de base de l’Everest en solo

Voici maintenant un petit topo succinct jour par jour de mon itinéraire sur l’EBC. Bien sûr ce n’est qu’à titre indicatif, à vous de le modeler selon votre temps et vos envies.

Jour 1 : Kathmandou / Jiri  / Shivalaya (1838m)

Pour me rendre à Jiri, j’ai pris un bus local depuis Kathmandou. Comptez environ 7 h de trajet, un peu chaotique, car les routes ne sont bien sûr pas goudronnées.

Arrivée à Jiri en début d’après-midi,  j’ai avalé quelques momos et j’ai pris la direction du village de  Shivalaya (3h de marche environ). Le sentier débute à la sortie du village à gauche de la piste. Vous attaquerez une montée très très raide dans les bois.

En chemin vers Shivalaya
Shivalaya

Attention :

Mauvaise surprise. Je savais qu’en plus de payer Carte Tims et Permis, on devait sur place payer des droits d’entrées pour les parcs naturels. Je n’avais pas fait attention qu’après Shivalaya, on traverse une zone qui fait partie du Parc naturel de Gaurishankar.

Il y a donc un check-point à Shivalaya où on doit payer 2000 Rps (20 euros) pour l’entrée de ce parc sur lequel on ne marche … que quelques mètres !

Si vous payer ces droits d’entrée depuis Kathmandou vous vous épargnerez donc cette taxe de 20 euros pour les 200 mètres parcourus !


Jour 2 : Shivalaya / Col de Deurali (2700m) / Kinja (1650m)

Et vas-y, que ça monte, ça descends, ça monte, ça descends !

Au passage du col de Deurali, son village est une bonne étape pour se restaurer.

J’ai passé la nuit à Kinja au New Everest Guest House, adresse que je recommande car les propriétaires sont très accueillants.

Deurali
Vue sur Kinja

Jour 3 : Kinja / Col de Lamjura (3600m) / Junbesi (2700m)

Ce fut l’étape la plus éprouvante. Dans la même journée j’ai eu le droit a un dénivelé positif de 2.000 mètres avec le passage du col de Lamjura puis une descente de 1000 mètres de dénivelé. Mes guibolles s’en souviennent encore !

Autant dire que ça a été épique, mais bon ça se fait bien quand même. Et les rencontres en chemin adoucissent un peu la douleur.

Col de Lamjura

En chemin vers Junbesi
Junbesi
Junbesi Népal Trek Everest Stupa
Junbesi

Jour 4 : Junbesi / Col de Taksindu (3071m) / Jubhing (1500m)

Etape éprouvante aussi. Oui, il y en a eu un certain nombre. Montée jusqu’au col de Thaksindu et looooongue descente jusqu’à Jubhing.

Un des innombrables ponts à traverser

Jour 5 : Juhbing / Luckla (2840 m)

Et c’est repartit pour une montée ! Petite halte pour manger à Kharikhola, un de mes villages coup de cœur du trek.

Puis enfin, l’arrivée à Lukla !!

Les hauts sommets se dégagent et le paysage change radicalement. Ville où la majeure partie des touristes arrivant par les airs y restent quelques jours pour s’acclimater. De nombreux lodges, restaurants et magasins d’équipements de trekking à des prix exorbitants.

L’aéroport de Lukla est bien flippant ! Ca m’a conforté dans l’idée qu’il était préférable pour moi d’y d’arriver à pied. La piste fait 500 mètres de long (donc autant dire minuscule) et elle fait face à un gouffre ! En plus, y’avait une carcasse de bout d’avion pas loin et les locaux m’ont dit (toujours avec leur sourire bienveillant) « Bah oui les accidents ça arrive! » (Optimisme népalais).

Kharikhola

Jour 6 : Lukla / Namche Bazar (3440 m)

Après Lukla, en arrivant au village de Jorsale on arrive enfin à l’entrée du parc national de Sagarmatha. Il y a un check point où l’on doit présenter notre permis de trek et payer les droits d’entrée du parc (3000 Rps / env. 30 euros).

Après plus de 1000 mètres de montée, me voilà enfin arrivée à Namche Bazar.

Namche Bazar est la capitale du pays sherpa, du nom de cette ethnie de porteurs qui a accompagné les plus grands alpinistes dans leur conquête du toit du monde.

Tensing Norgay en est son plus illustre représentant puisqu’il a participé à la première conquête de l’Everest avec le Néo-Zélandais Sir Edmund Hillary le 29 mai 1953. Très respecté des locaux, une stupa a été édifiée en leur nom à la sortie du village.

Namche est la dernière grande ville où il faudra acheter de quoi vous ravitailler pour les prochains jours car après cette étape les échoppes sont plus rares.

Namche Bazar
Namche Bazar

Après avoir acheté quelques provisions,  j’ai continué mon chemin et me suis arrêté 30 minutes après Namche.

Vous y trouverez seulement 2/3 lodges mais c’est beaucoup plus calme que Namche et on a une vue imprenable sur le fameux  pic Ama Dablam. Il a d’ailleurs été mon sommet coup de cœur pendant ce trek et je me suis promis qu’un jour je tenterai d’aller tout en haut (l’espoir fait vivre). Bon pas toute seule cette fois il est quand même à 6812 mètres, je suis parfois folle mais pas inconsciente non plus 😉

J’ai passé la nuit au Wadablam LodgeLa propriétaire est charmante et ce fut une très belle rencontre. Elle vous montrera sans soucis le petit sentier derrière sa maison qui accède en 15 minutes à peine au village de Khumjung.

Vue sur le Khumjung Népal
Vue sur le Khumjung

Jour 7 : Namche Bazar/ Pangboche (3895m)

Et c’est reparti pour une méga grosse journée de marche ! Petite halte pour manger à Tengboche qui vaut le détour pour son superbe monastère et sa vue imprenable sur les sommets alentours.

J’ai fait un arrêt pour la nuit au petit village de Pangboche. Autre coup de cœur ! Le lever de soleil le lendemain matin aux aurores valait le coup d’œil, c’était magnifique !

J’ai fait encore de belles rencontres encore en chemin notamment avec une famille beaucoup trop mignonne. la maman ne parlait pas du tout anglais mais je me suis amusée un peu avec les enfants. L’ainé, un petit haut comme 3 pommes, se baladait avec sa mini-machette dans les mains … ça m’a fait sourire 🙂

Tengboche
Tengboche


Jour 8 : Pangboche / Pheriche (4240m)

A partir de cette altitude, il est préférable de ne pas aller au delà des 600 mètres de dénivelé positif par jour. En tout cas, même si j’étais bien acclimatée,  j’ai préféré suivre ce crédo et m’arrêter à Pheriche. Et par ici c’est trop beau aussi !

Pheriche

Jour 9 : Pheriche / Lobuche (4940m)

Les choses ont commencé à se compliquer ici, enfin surtout le climat ! A mon arrivée à Lobuche le ciel était bouché mais jusque là rien de méchant.

Pour la petite anecdote, je me suis retrouvé dans ce village avec les participants du marathon de l’Everest 2014. Ils étaient en route pour le camp de base de l’Everest où se tenait le départ de la course. (Mais ils sont fous ces gens !!).

Lobuche

Jour 10 et 11 : Lobuche / Gorak Shep (5140m)

Et à mon réveil quelle n’a pas été ma surprise ! Tout était blanc dehors, il avait neigé toute la nuit ! Je me suis quand même dirigée vers Gorak Shep, point de départ pour aller au Camp de Base et qui mène aussi au Kalla Pattar, un point de vue m’a-t-on dit qui vaut le détour. Enfin parait-il, car il a continué à neiger le lendemain et il n’y avait aucune visibilité.

Avec un groupe de trekkeurs rencontrés dans le lodge nous sommes quand même partis jusqu’au Camp de base (bornée que je suis j’avais trouvé des copains qui l’étaient aussi!). La vue n’y était pas du tout mais surtout on entendait des bouts de glaciers s’effondrer. C’était loin d’être rassurant je vous l’accorde !

Suite de l’anecdote marathonienne : les coureurs ont dormi dans des tentes au camp de base cette nuit là et le lendemain débutait la course. Avec ce temps ils n’ont pas été aidé mais ils l’ont fait ! (Re : Ils sont fous ces gens là).

Super le temps !

Jour 12 et 13 : Redescente vers Pangboche et Namche Bazar

J’ai donc dû me faire une raison et changer mon itinéraire. J’avais pour projet en redescendant du camp de base d’enchaîner sur le passage du col Cho La pour accéder au village de Gokyo.

J’ai dû abandonner l’idée de passer par ce col car le temps était trop merdique. Les locaux m’ont dit qu’avec la neige la seule possibilité d’y accéder serait de prendre un guide car ce serait trop dangereux seule. J’ai donc fait le choix de redescendre plus bas pour accéder à Gokyo via un autre sentier (moi être têtue).

Je suis donc redescendue dans le lodge où j’avais dormi après Namche Bazar chez ma charmante mama car l’autre sentier en direction de Gokyo commençait là.


Jour 14 : Namche / Dole (4200m)

Heureusement pour moi le temps a de nouveau changé et le soleil a repointé le bout de son nez. Ouf ! Et encore une belle journée à marcher sur les sentiers népalais, entourée par des paysages majestueux.


Jour 15/16/17/18 : Dole / Gokyo (4750 m)

Le beau temps était là mais le sentier menant à Dole devenait de plus en plus enneigé avec tout ce qui était tombé les jours d’avant. Zut ! Par chance j’ai croisé des yaks qui m’ont bien aidé à déblayer le chemin jusqu’à mon arrivée à Gokyo !

Gokyo est un petit village au pied d’un grand lac. Mon GROS coup de coeur de ce trek de dingue. On peut dire que j’ai fini en beauté ! Car depuis le sommet du Gokyo Ri on a un très beau point de vue sur l’Everest et les sommets qui l’entourent.

Gokyo m’a tellement plus que j’ai posé mes bagages pendant quatre jours. J’étais dans un lodge avec une propriétaire très bienveillante et pleine d’histoires à raconter sur son village.

Bienveillante et aux petits soins avec moi qui a eu un SnowBlind pendant 3 jours malgré mes lunettes de soleil !! Première et dernière frayeur de ce trek, j’en avais jamais fait l’expérience et je recommande à personne ahaha.

Après avoir, ô bonheur, récupéré ma vue, je suis partie à l’assaut du Gokyo Ri.

Pas de grosse difficulté pour accéder au sommet depuis le village. Comptez 4 à 5 bonnes heures pour faire l’ascension et redescendre. Je suis parti à 4h du matin et j’ai pu profité pleinement du lever de soleil et de cette vue MAGNIFIQUE !!!


Jour 19 à 26 : Descente direction Salleri puis retour à Kathmandou city

Après ces quelques jours passés à Gokyo je suis redescendue en un jour à Namche. Quasi 10 h de marche et 1 300 mètres de dénivelé négatif mais j’étais motivée !

A vrai dire j’avais en tête d’aller manger un fondant au chocolat vu dans la boulangerie Illy à Namche parce qu’après toutes ces journée de marche et de patates j’avais juste envie de sucré. Une bonne source de motivation donc !

J’ai fais le choix de ne pas redescendre jusqu’à Jiri mais jusqu’à Salleri où se trouve une piste et des jeeps pour rentrer à Katmandou. Pour rejoindre Salleri, il faut retourner jusqu’à Junbesi  où vous trouverez le sentier qui mène à ce village.


L’EBC, le trek d’une vie

26 jours de marche, beaucoup de kilomètres, de la montée en veux tu en voilà, de la descente pareil, un p’tit snowblind au passage et de la neige en abondance pas prévue à cette époque …

On m’a prise pour une folle que ce soit les locaux où les touristes car ils étaient tous en groupe avec guide et porteurs et les seuls trekkeurs seuls rencontrés étaient des hommes.

Ce fut une très belle expérience où j’ai dépassée mes limites et où moi qui suis amoureuse des grands espaces j’ai trouvé mon bonheur !

Tentez l’expérience une fois dans votre vie, elle vaut vraiment le coup !


56 commentaires sur « Trek du Camp de base de l’Everest en solo »

  1. bonjour, le passage par Lukla n’est pas nécessaire en venant de Jiri. Il occasionne 600m de dénivelés supplémentaire ! mais peu avoir un intérêt si on doit acheter un billet de retour en avion. Le chemin suit la vallée.

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    1. Effectivement Lukla n’est pas nécessaire il y a un autre chemin qui permet de l’éviter. Je m’y suis arrêtée à l’aller car j’avais rencontré en chemin un couple d’anglais fort sympathique qui voulait passer par là et on a partagé la soirée ensemble à Lukla. Et au retour grosse faiblesse de ma part j’y ai fait de nouveau escale juste pour manger le fondant au chocolat de la bakery Illy qui me faisait saliver depuis pas mal de jours !

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    2. Bonjour . Je désir partir en octobre, pour faire le même trek et en solo aussi… vous seriez disposer à m’aider à bien m’y préparer, svp?

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      1. JE PART EN NOVEMBRE PERSO, le 2. Je part également solo mais je me suis bien renseigner auparavant. JE TE LAISSE MES COORDONNEES.

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  2. Bonjour,
    Merci pour se fabuleux récit, je compte faire à quelques choses prés le même itinéraire avec un ami en octobre. Étant donné qu’il n’y a pas de distributeur, Je me demande combien d’argent liquide je dois avoir pour faire le tour, si je ne prend pas assez de roupie népalaise, peut on se dépanner et payer en euro?
    Merci,
    Eric

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    1. Bonjour et merci à vous ! durant ce tour vous avez la possibilité de changer vos euros à Luckla et namche bazar mais le taux de change n’est pas intéressant ils en profitent forcément ! Il me semble qu’il y a un atm aussi à namche mais je me souviens plus trop. Il me semble que niveau budget j’avais dépenser l’équivalent de 10 euros par jour pour nourriture + hébergement mais j’ai fais ce trek en basse saison donc en octobre en haute saison les prix sont surement plus élevés. Si vous avez un soucis vous pourrez surement avec les touristes vous arranger et même avec les locaux qui accepterons vos euros ou dollars. Bon trekking !! C’est un super trek profitez bien !

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  3. ouah. c’est le premier mot qui me vient à l’esprit avoir lu ton superbe article. Mon dieu, je suis toujours admirative devant ces personnes dont tu fais partie qui sont capables de choses superbes qui en mettent plein les yeux. Ouah qu’est ce que j’aurais voulu être à tes côtés, à voir ces grands espaces, à marcher coûte que coûte, à dépasser ses limites. Le Népal est un pays qui me donne véritablement envie d’y faire un tour, de rencontrer des locaux, ça me paraît être le bout du monde, il y a une atmosphère si particulière qui m’attire et qu’on peut retrouver sur toutes tes photos…
    Tu me fais rêver, les photos sont sublimes et tout ça me paraît tellement lointain et je me sens tellement pas capable aujourd’hui de faire ce que tu as pu faire. Mais, c’est sûr, un jour je le ferais, promis !

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    1. Rhoooo Merci pour ce touchant commentaire, comme je le dis souvent il faut surtout suivre ses envies et tout reste possible ! Moi non plus je ne me sentais pas forcément capable de le faire mais l’envie a été plus forte que tout 😉 Et je ne suis pas la seule à l’avoir fait alors oui fonces !

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      1. je suis sûre que même pendant que tu marchais tu te sentais pas capables d’arriver jusqu’au bout non ? Je pense qu’on s’y sent capable une fois seulement que c’est accompli parce que sur le coup, on ne se rend pas vraiment compte de ce qu’on est justement en train de faire haha
        Je vais y foncer, pas cette année, mais dans quelques années c’est sûr que je partirai en solitaire à l’autre bout du monde et voir des choses à me couper de souffle !

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  4. Je reviens de ce fabuleux voyage, nous nous sommes émerveillés, partant aussi de Jiri à pied. Je tiens juste à signaler pour les prochains randonneurs de ne pas suivre à la lettre les cercles rouges, ceux ci ne suivent pas le route principale du trek, se sont la signalétique pour un trail de Jiri à Namche. Nous avons donc fait un sacré détour avant Kenja, passant par Gumba 🙂

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  5. Salut !
    Je veux vivre exactement la même aventure que toi ! Je voyage depuis un an en Asie et ce trek représente le coup de grâce.
    Par contre, femme seule on m’a déconseillée l’aventure. Alors que j’étais vraiment motivée par l’idée…
    Qu’en penses tu ?

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  6. Bonjour, merci pour tout ce trip. Bravo!
    Pourrais-tu tu me dire quand as tu effectué ce trek? La date marquée est juin 2015, soit qq mois après tremblement de terre.
    Merci pour ta réponse

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    1. Hello Stopinou ! Merci pour ton gentil commentaire 😉 J’ai réalisé ce trek en Avril/Mai 2014 donc c’était avant le tremblement de terre. La date est de juin 2015 car c’est à ce moment là que j’ai écrit l’article 🙂 Voilà tu sais tout !

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  7. Hello, j’ai pris mes billet du 1 au 19/12 pour KTM. Je souhaite faire la même chose que toi (Kala Pattar / Gokyo) mais en arrivant directement à Lukla, penses tu que c’est faisable si le col est infranchissable ? Merci d’avance !

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    1. Hello Farid ! Si le col est infranchissable cela me semble compliqué de le franchir … Mais à cette période ça devrait le faire c’est la bonne période pour le trekking si Madame Météo reste clémente 🙂 Bon séjour et tu m’en diras des nouvelles à ton retour !

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      1. En fait je voulais savoir si en 14 jours c’était possible de faire ton circuit même sans passer par le col (revenir sur Pagboche pour aller en direction du Gyoko). Merci, je ferai un retour ^^

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  8. Re Bonjour (c ‘est le troisième commentaire que je laisse au fur et à mesure de mes pérégrinations sur ton blog). je tombe définitivement fan de ce que tu vis lors de tes voyages. je me suis bidonnée devant mon PC et mes ados commencent à s’inquiéter sérieusement. les treks, les commentaires, les photos tout est touchant et vivifiant. donc, voilà j’ai trouvé celui que je voulais faire et c’est possible en plus en solo (le camp de base et j’aimerai bien l’enchaîner comme toi). si j’ai bien compris, la basse saison c’est avril mai? je pense partir en avril mai 2018 pour des raisons de budget et pour me préparer physiquement. J’ai 51 ans et s’il m’arrive de faire un dénivelé positif de 1900 en 1 journée , bien entendu le lendemain je n’ai plus de tendons … donc pas question que ce genre de mésaventure m’arrive au Népal.
    merci pour ces conseils précieux et ce partage. bonne continuation…

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  9. Bonjour,
    Superbe carnet de voyage….nous envisageons le trek jusqu’au CB en 2019, 2018 sera consacré à 2 semaines de trek dans l’ Atiplano bolivien ( 2ème quinzaine de Mars 2018 ).
    Nous avons effectué l’ ascension du Kilimanjaro ( voie Machamé ) il y a 2 ans : 6 jours aller-retour, longueur du trek = 83 kimomètres. Trek réalisé en autonomie complète sous tente avec staff de 10 personnes pour 2 randonneurs( 8 porteurs, un guide et un assistant guide ). Alors, porteurs ou pas porteurs??? à chacun son idée, sachant que vous ne pouvez partir seul pour l’ ascension du Kili : à partir de 4000 m, plus d’eau, donc obligation de redescendre à cette altitude pour refaire le plein des bidons. Le camp de base ( Barafuu Hut ) est à 4800 mètres : qui aurait pu redescendre ce grand gaillard norvégien en insuffisance respiratoire dans sa tente, les extrémités des membres ayant commencé à bleuir? Chaque équipe a donné un porteur qui ont descendu le malade sur un brancard au pas de course jusqu’ à la zone des 3000 mètres afin qu’il retrouve une P.A. normale……
    Qui saura prendre la bonne décision entre passion et raison si vous êtes sujet au mal aigu des montagnes, dont tout trekkeur conscient connaît les symptômes, et surtout les risques cérébraux et pulmonaires?
    L’ assistance a un prix, mais elle génère une relation qui va bien au delà de  » l’exploit physique ». J’ai posé la question à l’un d’ eux lors du pot que nous avions offert au retour à Arusha : voilà sa réponse :  » Sans vous, nous n’avons pas de travail, sans nous, vous ne pouvez pas monter « ……j’ avais les larmes aux yeux de les vois aussi souriants après notre belle aventure et le pourboire que nous leur avions alloué.
    Nous restons humbles devant la montagne : tel est notre choix et notre philosophie.

    Encore bravo pour votre carnet de voyage, un pur bonheur à lire.

    Amicalement, Monique & Bernard, sexagénaires en pleine forme.

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  10. Bonjour, merci pour ce joli partage d’expérience, combien de temps es tu partie au Népal ? J’ y vais fin mars et je n’arrive vraiment pas a me décider sur quel trek faire… le tour des annapurnas par le lac de ti lichio et la crête khopra ou bien l’EBC par Gokyo ….
    ou bien l’EBC puis un petit tour vers pokhara et les annapurnas ….
    j’ai vais 5 ou 6 semaines … a voir 😉
    j’espère que tu pourras m’éclairer un peu

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  11. bravo , ce blog est génial par son ton mais aussi parce qu’il parle d’aventure et d’ouverture ( sur le monde , les autres et ,soi-même) grâce aux voyages .
    Une question : je compte faire en solo la partie Jiri -Lukla , comment revenir sur KTM sans refaire le chemin en sens inverse ni prendre l’avion , quelles sont les options ?
    Jean-Paul , sexagénaire qui en veut encore

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  12. Extraordinaire, trek magnifique, complete, en autonomie et sell, ouverte aux rencontres, wow, bravo!
    Merci Linda pour ce bel article et ce partage!
    Je ne peux plus attendre maintenant… Je pars vendredi prochain, 30mars 2018, pour 20 jours au Nepal dont 15j env de trek, vers gokyo.
    Pourrais-je avoir l’opportunite d’echanger avec toi au telephone ou par email? Jai des questionnements sur: « comment trouver son chemin » Lors de mon trek, une carte bien sûr, mais je suis preneuse de conseils!
    Bien a toi et merci encore pour ton Bel article
    Chloe, 27ans

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  13. Wahooo …magnifique…j ai fait le mardi trek et envisage de faire l anapurna base camp…j ai le vertige est ce vraiment un obstacle?…encore bravo. .

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  14. Merci bcp pour ce superbe blog!!! je pars dans un mois pour ce même trek en solo aussi !!! le balisage est-il évident? je ne pense pas être seule au monde car c la haute saison !! mais je ne trouve pas cette info !!!

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    1. Oui le balisage est partout, impossible de se perdre. En plus le Camp de base est celui qui attire le plus de monde comparé à Gokyo, tu croiseras du monde non stop (pour info j’y étais en décembre j’ai croisé pas mal de monde et c’était la fin de saison) … pour moi il faut juste faire attention après le pont de Jorsale en direction de Namche. Il faut longer la rivière et non prendre « l’ancien chemin » qui est clairement plus évident … mais au pire des cas, aucun risque.

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  15. Exceptionnel ! Vous êtes une championne c’est sûr mais vous avez pris des risques en partant seule. De plus, prendre un guide aide encore un peu plus la population locale en leur offrant un travail bien payé. En tout cas très intéressant récit de voyage et magnifiques photos.

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    1. Well …. A chaque fois que j’ai fait comme ça des treks à longue durée j’ai toujours préféré m’organiser seule sans guide c’est mes moments de totale liberté à moi qui ne m’empêche pas d’être auprès de la population locale en dormant chez eux … Merci en tout cas pour ce gentil retour 🙂

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  16. Bonjour,
    J’étudie les trecks sur ces pistes, et le tien me convient parfaitement.J’ai une question, est-ce que dans les 26 jours tu inclues les 4 jours passés à GOKYO ou pas ? Ca me permettrait d’évaluer mon temps de départ en me calquant sur ton treck.
    Courage à toi F

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  17. Bonjour Linda, je viens de regarder ton blog : magnifique ! Passionné de nature et grands espaces, je devrais partir avec des amis pour ce trek. Envie d’arriver 15 jours avant eux et rejoindre Lukla à pied. A partir de Jiri, est-ce une des meilleures solutions ? Tu es auvergnate, respect. En 1985, en hiver, j’ai traversé l’auvergne nord-sud, seul et bivouaquant en forêt. 650 km de pur bonheur, totale liberté ! Si cela t’intéresse, j’ai écrit un récit de cette randonnée
    Merci d’avoir partager ce si beau périple de cette si belle manière ! Et partir seule, quel pied !!! Bien à toi phil

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    1. Salut Phil et désolée du retard de réponse. Quelle mauvaise blogueuse je suis ! respect à mon tour pour ton périple auvergnat !! 650 kms whaouuuu ! tu as pu constater à quelle point ma région est moche alors 🙂 Concernant le Népal pour la partie Jiri Lukla je dirai que c’est une bonne option si tu veux te faire les cuisses. J’en ai un peu chié car ça monte ça descend ça monte ça descend, c’est pas des petits dénivelés et c’est pas toujours balisé. Mais comme j’ai du le dire dans mon article hors de question pour moi de prendre ce coucou de malheur donc j’ai choisi cette option et j’ai pas regretté ! Dans mes souvenirs j’ai fait cette portion en 4 jours mais j’ai pas chomé … Et oui partir seule c’était vraiment le pied je confirme ! Bonne route à toi et hésites pas à revenir par là quand tu seras revenu pour me donner tes impressions !

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  18. Bonjour,

    Merci, votre blog m’a été bien utile….Je confirme pour les indications sur les sentiers, j’en ai vu une à partir de Ringmo et à Shivalaya…Je viens de le terminer en partant de Jiri…de Jiri à Ringmo, je n’ai rencontré qu’un seul trekkeur, puis je suis monté à BC, Dzonghla, Chola Pass, Dragnag, Gokyo, 30 jours en faisant une boucle Gokyo, Macchermo, Dole, Phorste Tenga, Phorste, Thare et Nala, Gokyo et Renzo La Pass, Lungden et Thame….En revanche, pour le retour sur Katmandu, il n’y a plus besoin d’aller jusqu’à Junbesi ; de Ringmo, possibilité de rejoindre Phaplu puis Sallieri afin de prendre une jeep ou un bus…Une piste d’atterrissage est quasiment terminée à Phaplu….Une route est en construction pour aller à Lukla…terminée jusqu’à Buqsa…Possibilité de monter de Phaplu au Taksindu en jeep..ce sont les dernières news…

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  19. BonJour, Merci pour ce partage qui me remémore mon propre périple en solitaire aussi, sans guide, sans porteur et sans moyens de communications à l’hiver 2012. Une expérience qui a bouleversé ma vie…. Une aventure spirituelle intense! Namaste. Yan.

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  20. Salut, et bien 6 ans plus tard, encore des messages donc c’est que l’article est bon ^^. Je connais déjà le Népal et je souhaite faire à peu près le même trajet que toi et je me suis rendu compte que les blogs sur cet itinéraire était rare. En espérant que ce foutu covid me laisse partir cette année. Les choses ont bien dû changer depuis 6 ans, j’en suis conscient. J’ai beaucoup aimé ton panorama du Gokyo ri… Belle lumière, je t’envie d’avoir eu la neige. J’ai eu la même chose il y a 2 ans, bloqué dans le gosainkund dans un gros village Tamang. Je leur ai appris les batailles rangés de boules de neige femmes vs hommes ( je n’ai pas réussi à apprendre aux hommes le fair play, bon et pi on a gagné voilà ^^ )… Un très bon souvenir qui me reviens en lisant ton article.

    J’ai une question concernant ce fameux droit du parc à Shivalaya.( Il y a le même style de baise quand on fait le trek de l’Hélambu, 1000 roupettes pour traverser le parc sur 200 m. ), tu l’as pris où sur KTM ?

    Merci d’avance et très heureux d’avoir connu ton blog, en ces temps de confinement, cela fait diablement du bien de rêver…

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    1. Je l’ai acheté à Ktm, mais il s’achète aussi à Shivalaya…Le contrôle est quasiment impossible à éviter….ils contrôlent dans le centre du village et enregistrent les passages sur un livre…

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    2. Hello Gros Chat ! Un grand merci pour ton message qui est tombé pile poil le jour des 6 ans du blog ! 6 ans aussi déjà qui se sont passés après ce superbe voyage au Népal et ces treks qui resteront pour sur gravés dans ma mémoire à vie ! Effectivement peu partent de Jiri, beaucoup préfère atterir à Lukla, je t’avoue les premiers jours étaient assez raides depuis Jiri mais je n’ai pas du tout regretté mon choix ! Et le Gokyo Ri … La plus belle vue que j’ai pu voir à ce jour ! Concernant ce droit d’entrée je l’avais acheté à Shivalaya justement il me semble dans mes souvenirs car j’avais appris sur place cette histoire … Je te souhaite de pouvoir faire un jour cet itinéraire de dingue et ravie si j’ai pu te faire rêver un peu en temps un peu tout pourri 🙂 Bon courage pour les semaines à venir et vivement les jours meilleurs !

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  21. Quand je me renseigne sur l’Anapurna… le temps que ça peut prendre.. alors je tombe sur un commentaire renvoyant vers un article. En le parcourant j’apprécie le contenu, c’est bien détaillé et ça donne envie. Mais quand j’arrive à la fin de l’article, et que je vois qu’après 19 jours la fille enchaîne sur un 26 jours vers un camp de base.. 😅
    Comment dire… J’adore mdr ! Bravo, et merci de nous inspirer, on puise du courage à travers ce genre de récit

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